L’Europe du Nord

L’histoire des Celtes post-romains est celle d’une lutte acharnée pour la survie face à l’invasion anglo-saxonne. Bien qu’ils aient perdu la domination de l’île de Bretagne, les Celtes préservèrent leur culture et leur identité, devenant les gardiens d’un héritage distinct dans les régions périphériques des îles Britanniques.

Les Anglo-Saxons, arrivés comme envahisseurs, posèrent les bases de l’Angleterre moderne grâce à leur expansion territoriale, leur organisation politique (Heptarchie) et leur christianisation. Malgré les défis posés par les Celtes et les Vikings, leur culture domina l’île jusqu’à la conquête normande en 1066.

L’invasion anglo-saxonne transforma radicalement la Bretagne en une terre germanique, marquée par l’extermination des Brittons et l’établissement de royaumes indépendants (Heptarchie). Cette domination, consolidée par des structures sociales et une conversion au christianisme, fut mise à l’épreuve par les invasions danoises dès le IXe siècle.

L’installation des Bretons d’outre-Manche transforma l’Armorique en une nouvelle Bretagne celtique, surtout dans l’ouest, tandis que l’est resta sous l’autorité des Francs grâce au rôle des évêques locaux. Cette migration établit durablement une division culturelle et linguistique dans la région.

Les Vikings, explorateurs et guerriers scandinaves, marquèrent le Moyen Âge par leurs raids, colonisations (Groenland, Islande, Vinland), et réseaux commerciaux étendus. Leur influence déclina après le XIe siècle avec la formation des royaumes scandinaves unifiés et leur conversion au christianisme.

Les raids vikings, culminant entre le VIIIe et XIe siècles, ont bouleversé l’Europe par des pillages et des conquêtes avant de s’estomper grâce à la consolidation des royaumes scandinaves, leur christianisation, et le renforcement des défenses européennes. Leur héritage perdure dans des entités comme la Normandie, l’Angleterre et les routes commerciales de l’Est.