La personnalité de Néron offrait un curieux mélange de grande culture et d'extrême cruauté. Après des débuts prometteurs, il apparut comme le plus implacable des tyrans que Rome n'ait jamais connu. Il élimina nombre de ses rivaux et fit même assassiner sa femme et sa propre mère.
La Judée détint un rôle essentiel pour l'Empire romain dans la consolidation de sa frontière orientale. Mais la région s'agita sous l'impulsion des juifs zélotes qui appelaient à la guerre sainte contre les occupants romains.
II échut au soldat Vespasien de restaurer l'ordre à Rome, mission qu'il exécuta froidement et adroitement. Laissant de côté la paranoïa des empereurs précédents, il apporta une renaissance bienvenue à la capitale.
Ainsi qu'on l'avait prédit, le gouvernement du vieux Nerva ne dura que deux ans. Libérateur des opprimés, il fut haï par l'armée. Seule la désignation de Trajan comme successeur évita le coup d'État.
Hadrien, empereur érudit et voyageur (117-138 apr. J.-C.), consolida les frontières de l’Empire romain tout en favorisant la romanisation des provinces et en laissant un héritage architectural et culturel remarquable.
La dynastie antonine gouverna une Rome en paix, mais le danger menaçait aux frontières. Pour protéger efficacement un si vaste empire, le partage du pouvoir se révéla un excellent moyen de gouvernement.