La bataille de Nouy (1044) est une victoire stratégique majeure pour Geoffroy II Martel et la Maison d’Anjou. En consolidant leur contrôle sur la Touraine, les Plantagenêts affirment leur domination sur l’ouest de la France. Cette défaite marque le début du déclin de la Maison de Blois à l’ouest et annonce une série de conflits qui façonnent les relations entre les grandes Maisons féodales et le roi de France.
En savoir plusLa bataille de Val-ès-Dunes opposa le 10 août 1047 1 le jeune duc de Normandie Guillaume dit le Bâtard, aidé de son suzerain le roi Henri Ier de France, à une coalition de barons normands rebelles de l'Ouest du duché.
En savoir plusLa bataille de Mortemer (1054) est une victoire clé dans l’ascension de Guillaume le Conquérant. En écrasant la coalition franco-angevine, il affirme son autorité en Normandie, réduit les révoltes internes et neutralise les ambitions de ses voisins. Cette victoire marque une étape cruciale dans son parcours vers la conquête de l’Angleterre et l’établissement de son héritage en tant que stratège et souverain.
En savoir plusLa bataille de Tinchebray (1106) consacra Henri Beauclerc comme maître incontesté de l’Angleterre et de la Normandie, marquant la fin des ambitions de son frère Robert Courteheuse. En une heure de combat décisif, le sort du duché de Normandie fut scellé, jetant les bases d’une domination anglo-normande durable.
En savoir plusLa bataille de Brémule (1119) fut une victoire décisive pour Henri Beauclerc, qui repoussa les ambitions de Louis VI sur la Normandie grâce à une habile maîtrise du champ de bataille. Cette confrontation fortuite illustra l’intensité des rivalités franco-normandes au XIIᵉ siècle et contribua à solidifier le contrôle anglo-normand dans la région.
En savoir plusLa bataille de la Roche-aux-Moines (1214) illustra l’habileté stratégique des Français et les faiblesses de Jean sans Terre. Sa retraite précipitée, marquée par l’abandon de son trésor et de ses machines de guerre, permit à la France de renforcer ses positions et de se concentrer sur la victoire décisive de Bouvines.
En savoir plusLa bataille de Bouvines (1214) fut une victoire décisive pour Philippe Auguste, consolidant le royaume de France face à une coalition européenne menée par Otton IV et Jean sans Terre. Ce triomphe stratégique et symbolique affermit la dynastie capétienne et posa les bases de l’autorité monarchique française.
En savoir plusLe siège de La Rochelle en 1224 symbolisa une étape majeure dans la reconquête française face à l’Angleterre. Sous la conduite de Mathieu II de Montmorency, Louis VIII libéra la ville, mettant fin à la domination anglaise en Aunis et consolidant le pouvoir capétien.
En savoir plusLa bataille de Taillebourg (1242) symbolisa la supériorité militaire et stratégique de Louis IX face à la révolte des Lusignan et à l’intervention anglaise. Cette victoire permit de consolider la domination capétienne en Poitou et marqua un jalon dans l’affirmation de l’autorité royale sur les barons rebelles.
En savoir plusLa bataille navale de Sandwich (1217) mit un terme aux ambitions de Louis de France sur le trône d’Angleterre. La victoire anglaise, acquise grâce à des tactiques audacieuses et innovantes, permit de préserver l’autorité Plantagenêt et de clore un chapitre tumultueux de l’histoire anglo-française.
En savoir plusLa bataille navale des Formigues (1285) fut une victoire stratégique majeure pour Roger de Lauria et la flotte catalane. En détruisant la flotte française, les Catalans mirent fin à l’invasion de Philippe III en Catalogne, consolidant ainsi la domination aragonaise en Méditerranée.
En savoir plusLa bataille du col de Panissars (1285) marqua la fin de la Croisade d’Aragon par une victoire éclatante des forces aragonaises et catalanes. Cette déroute décima l’armée française, forçant Philippe III à battre en retraite, une épreuve qu’il ne survécut pas. Ce succès renforça l’indépendance de la Couronne d’Aragon et mit en lumière les échecs des ambitions franco-papales en Méditerranée.
En savoir plusLa bataille de Furnes (1297), bien que secondaire dans le contexte de la guerre de Flandre, fut une victoire importante pour la France. Elle affaiblit durablement les alliés de Gui de Dampierre et démontra la supériorité tactique et diplomatique de Philippe le Bel. Cette victoire marqua également un tournant dans les tensions franco-flamandes, posant les bases des conflits futurs
En savoir plusLe 11 juillet 1302, la bataille de Courtrai opposa les milices flamandes aux chevaliers français, sur un terrain marécageux qui favorisa les premiers. La victoire flamande marqua un tournant dans la guerre de Flandre, affaiblissant la France et initiant un mouvement d’indépendance flamand. Ce succès populaire contre la chevalerie reste l’une des batailles médiévales les plus marquantes.
En savoir plusLe 10 août 1304, la flotte flamande fut détruite par une coalition franco-hollando-génoise à Zierikzee. Cette défaite affaiblit gravement la révolte flamande, ouvrant la voie à la victoire française à Mons-en-Pévèle une semaine plus tard. Ces succès permirent à Philippe le Bel de restaurer son autorité sur le comté de Flandre.
En savoir plusLa bataille de Mons-en-Pévèle (18 août 1304) opposa les forces de Philippe IV le Bel à une armée flamande bien organisée mais dépourvue de cavalerie. Après une journée de combats acharnés, les Flamands furent contraints de battre en retraite, permettant au roi de France de revendiquer une victoire décisive. Cette bataille, suivie du traité d’Athis-sur-Orge, marqua la fin des aspirations indépendantistes flamandes pour plusieurs décennies.
En savoir plusLa bataille de Varey (1325) marqua un épisode clé dans la rivalité entre le Dauphiné et la Savoie. Malgré une victoire éclatante pour Guigues VIII, le conflit s’éternisa, témoignant des tensions géopolitiques complexes entre ces deux seigneuries. Ce n’est qu’en 1355 que la paix fut établie, sous l’arbitrage du roi de France.
En savoir plusLe 23 août 1328, la bataille de Cassel vit l’écrasement des insurgés flamands par l’armée de Philippe VI. Cette victoire permit au roi de restaurer son autorité en Flandre et de consolider son image de souverain chevaleresque. Cependant, la répression brutale laissa des tensions sociales profondes qui marqueraient durablement la région.
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