L'empire Byzantin

La bataille de l'Ad Decimum, en 533, oppose les Byzantins aux Vandales près de Carthage. Grâce à une stratégie supérieure et à des forces bien entraînées, Bélisaire défait Gélimer, précipitant la chute du royaume vandale et la restauration du contrôle romain en Afrique.

En 533, la bataille de Tricaméron détruit définitivement le royaume vandale, consolidant la domination byzantine en Afrique du Nord et marquant un jalon crucial dans la Reconquête Justinienne.

Le siège de Rome (537-538) voit Bélisaire repousser les Ostrogoths dirigés par Vitigès, malgré une infériorité numérique. Cette victoire byzantine est un tournant décisif dans la reconquête de l’Italie.

En 551, la bataille de Sena Gallica détruit la flotte ostrogothe, levant le blocus d’Ancône et redonnant aux Byzantins la supériorité maritime. Ce succès marque un tournant stratégique dans la guerre des Goths, ouvrant la voie à la reconquête de l’Italie.

En 552, la bataille de Taginae voit Narsès vaincre les Ostrogoths et tuer leur roi Totila. Cette victoire permet à l’Empire byzantin de reprendre Rome et marque le début de la fin du royaume ostrogoth en Italie.

En 552, la bataille du Vésuve met fin à la résistance ostrogothe en Italie. Avec la mort de leur roi Teias et la reddition de leurs forces, les Ostrogoths cessent d’exister en tant qu’entité politique, permettant aux Byzantins de reprendre le contrôle de la péninsule.

En 554, la bataille du Volturno voit l’armée de Narsès détruire les forces franques de Butilinus, mettant fin aux grandes menaces contre la domination byzantine en Italie. Cette victoire scelle le triomphe byzantin, bien que l’Italie reste profondément affaiblie.

Entre 674 et 678, Constantinople résiste à un siège prolongé par les forces omeyyades grâce à ses solides défenses et à l’usage du feu grégeois. Cette victoire stratégique marque un tournant dans les guerres arabo-byzantines et assure la survie de l’Empire byzantin.

L'article intitulé "Le second siège arabe de Constantinople en 717-718" retrace les événements et les batailles cruciales de ce siège, en mettant en lumière les efforts de défense de l'Empire byzantin et l'échec des forces arabes à capturer Constantinople.

En 727, l’armée omeyyade échoue à prendre Nicée après un siège de 40 jours. Cette victoire byzantine marque un tournant dans les campagnes arabes, limitant leurs raids aux régions frontalières et renforçant la position stratégique de l’Empire.

En 740, la bataille d'Akroinon oppose l'armée byzantine de Léon III à une force omeyyade dirigée par Mālik ibn Šubayb et ʿAbd Allāh Al-Baṭṭāl. Cette victoire décisive met fin aux grandes incursions omeyyades en Anatolie et marque un tournant stratégique en faveur de l'Empire byzantin.

En 766, les Abbassides assiègent la forteresse stratégique de Kamacha, mais les Byzantins repoussent leurs attaques grâce à une défense efficace. Ce succès stabilise temporairement les frontières byzantines face à une pression arabe croissante.

La bataille de Kopidnadon se déroule en septembre 788 et oppose l'armée du califat abbasside à celle de l'Empire byzantin. Peu avant cet affrontement, les Abbassides ont lancé une invasion de l'Asie Mineure que les Byzantins tentent de stopper à Kopidnadon.

En 804, la bataille de Krasos voit les Byzantins subir une lourde défaite face aux Abbassides. Cependant, l’empereur Nicéphore Ier profite de troubles internes au califat pour renforcer les défenses byzantines, relancer des offensives et mettre fin au paiement du tribut.

En 838, la bataille d’Anzen voit les Byzantins, dirigés par Théophile, subir une lourde défaite face aux forces abbassides d’Afchin. Cette défaite, suivie du sac d’Amorium, affaiblit temporairement Byzance mais n’entraîne pas de perte territoriale durable.

En 844, la bataille du Mauropotamos voit les Byzantins, dirigés par Théoctiste, subir une lourde défaite contre les Arabes. Cette confrontation, bien que coûteuse, n’a pas d’impact stratégique durable en raison des troubles internes au califat abbasside.

En 863, la bataille de Poson voit les Byzantins, dirigés par Pétronas, anéantir l’armée d’Omar al-Aqta, mettant fin à la menace de l’émirat de Mélitène. Cette victoire inaugure une période d’offensives byzantines en Asie Mineure et stabilise les frontières orientales.

En 872, la bataille de Bathys Ryax voit les Byzantins infliger une défaite décisive aux Pauliciens, marquant la fin de leur puissance militaire. La victoire consolide la domination byzantine en Anatolie et inaugure une période de stabilité et d’expansion.

En 878, la bataille des Portes ciliciennes voit les Byzantins détruire une armée arabe et capturer son chef, Abadallah-ibn-Rachid. Cette victoire renforce la sécurité des frontières orientales et marque une étape vers une stratégie offensive contre les émirats arabes.

En 953, Sayf al-Dawla remporte une victoire majeure contre les Byzantins à Marach, capturant de nombreux dirigeants ennemis et récupérant un butin conséquent. Cette victoire, bien que temporaire, renforce son prestige et ralentit l’offensive byzantine en Orient.

En 958, la bataille de Raban voit les Byzantins, dirigés par Jean Tzimiskès, remporter une victoire majeure contre Sayf al-Dawla. Ce succès ouvre la voie à l’affaiblissement progressif des Hamdanides et à l’expansion byzantine en Orient.

En 960, Léon Phocas tend une embuscade réussie à Sayf al-Dawla au col de Kylindros, infligeant une défaite écrasante à l’armée hamdanide. Cette victoire consolide la domination byzantine sur l’Orient et affaiblit durablement les Hamdanides.

La bataille des gués de l'Oronte est une défaite stratégique pour les Byzantins, soulignant les lacunes tactiques de leur commandement à cette époque. Cependant, la réponse rapide et énergique de Basile II permet à Byzance de limiter les pertes territoriales et de maintenir une présence en Syrie. Elle marque également une étape importante dans le déclin des Hamdanides, renforçant la rivalité directe entre Byzance et les Fatimides pour le contrôle du Levant.