Saint empire germanique et l'Italie

La bataille de Legnano en 1176 fut un affrontement décisif entre la Ligue lombarde et le Saint-Empire romain germanique. Cette victoire, obtenue grâce à une discipline tactique et une cavalerie héroïque, marqua un tournant majeur dans la lutte pour l'indépendance lombarde et affaiblit durablement l’autorité impériale en Italie.

Le siège de Maastricht en 1204 marque le début des guerres entre Liège et le Brabant. Bien qu’Hugues de Pierrepont et ses alliés réussissent à détruire les infrastructures de la ville, cette victoire temporaire n’empêche pas l’affirmation progressive du Brabant comme puissance dominante. Cette période inaugure une longue série de conflits pour le contrôle des territoires mosans.

La bataille de Steps, en 1213, est une confrontation majeure entre la principauté de Liège et le duché de Brabant. Grâce à une armée en partie composée de milices communales et galvanisée par la châsse de saint Lambert, les forces liégeoises infligent une défaite humiliante à Henri Ier de Brabant. Cet affrontement marque une étape clé dans les rivalités territoriales entre Liège et le Brabant, tout en symbolisant le potentiel croissant des armées populaires face aux forces nobles traditionnelles.

En 1249, la bataille de Fossalta a vu la capture d’Enzio de Sardaigne, fils de Frédéric II, dans un affrontement décisif entre les Guelfes et les Gibelins. Bien qu’elle n’ait pas modifié le cours de l’histoire italienne, elle symbolise l’affaiblissement du pouvoir impérial face aux communes indépendantes.

Le 4 septembre 1260, la bataille de Montaperti opposa les armées guelfes et gibelines dans un affrontement sanglant. Malgré une victoire gibeline écrasante, les divisions internes et les bouleversements politiques limitèrent leurs gains à long terme.

Le 26 février 1266, la bataille de Bénévent opposa Charles d’Anjou à Manfred de Sicile. La victoire de Charles marqua la fin des Hohenstaufen et établit la domination angevine sur le royaume de Sicile, tout en redéfinissant les équilibres politiques en Méditerranée.

En 1267, le prince-évêque de Liège, Henri de Gueldre, s’empara de Maastricht dans un siège marqué par des rivalités politiques et des destructions symboliques. Bien que temporaire, cette occupation renforça la complexité des relations entre Liège et Brabant.

Le 23 août 1268, la bataille de Tagliacozzo opposa Conradin de Souabe à Charles d’Anjou. La victoire de Charles, obtenue grâce à une stratégie habile, scella le sort des Hohenstaufen et affirma la domination angevine sur le royaume de Naples et de Sicile.

En juin 1269, les Guelfes de Colle, aidés par Florence, remportèrent une victoire décisive contre les forces gibelines de Sienne grâce à une stratégie habile. La défaite des Gibelins affaiblit leur influence en Toscane, marquant un tournant dans les luttes entre ces deux factions.

Le 21 janvier 1277, la bataille de Desio opposa les Visconti aux Torriani, scellant la victoire d’Otton Visconti et la fin de la domination des Torriani à Milan. Cet affrontement marqua le début d’une ère de domination des Visconti sur la ville, influençant son développement pendant près de deux siècles.

Le 26 août 1278, Rodolphe de Habsbourg triompha de Ottokar II à la bataille de Marchfeld, consolidant le pouvoir des Habsbourg en Autriche et établissant leur influence durable en Europe. Cette victoire mit fin aux ambitions impériales d’Ottokar et réaffirma l’autorité du roi des Romains.

Le 6 août 1284, la bataille navale de la Meloria opposa Pise et Gênes dans un affrontement décisif pour le contrôle de la Méditerranée. La victoire génoise entraîna l’effondrement de Pise comme puissance maritime, tandis que Gênes renforça sa domination régionale.

Le 5 juin 1288, la bataille de Worringen permit à Jean de Brabant de triompher d’une coalition menée par Renaud Ier de Gueldre. Cette victoire décisive assura le contrôle du duché de Limbourg au Brabant et marqua une avancée significative pour l’émancipation des villes bourgeoises en Rhénanie et dans les Pays-Bas.

Le 8 septembre 1298, la bataille navale de Curzola opposa Gênes et Venise dans un affrontement acharné pour la domination maritime. Malgré une victoire génoise, les pertes élevées et la résistance vénitienne aboutirent à une paix fragile en 1299, laissant les deux républiques épuisées mais toujours en compétition.

Le 15 novembre 1315, les Confédérés suisses remportèrent une victoire décisive contre les Habsbourg à Morgarten. Grâce à une embuscade bien préparée, ils infligèrent une défaite humiliante à Léopold Ier, consolidant leur autonomie et jetant les bases de la Confédération suisse.

Le 28 septembre 1322, la bataille de Mühldorf opposa Louis de Wittelsbach à Frédéric le Bel dans une lutte pour le trône impérial. La victoire de Louis, marquée par la capture de Frédéric, n’apporta pas de domination durable, reflétant les tensions politiques de l’époque et annonçant des transformations majeures dans les dynamiques militaires.