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La bataille de Stiklestad 1030

L'exil du roi Olaf

Dès le début de son règne, Olaf II avait entrepris de convertir, parfois de force, son peuple au christianisme. Ceci bien sûr n'alla pas sans heurts. Bientôt, une guerre civile éclata. Les chefs païens (notamment les jarls de Lade ou ladejarls), avec l'aide de Knut le Grand, roi du Danemark, réussirent à déposer Olaf en 1028. Celui-ci n'eut d'autre choix que de s'exiler en Rus' de Kiev à Novgorod.

Tentative de reconquête du trône

En 1029, le dernier ladejarl meurt noyé. Olaf décide donc de reconquérir son trône. À la tête d'une armée de 3 600 hommes, ce dernier traverse la Suède et passe en Norvège par les montagnes de Verdal, à 80 kilomètres au nord de Trondheim puis arrivent non loin de Stiklestad, à une ferme nommée Sul, située dans la partie basse de la vallée. C'est alors qu'il se trouve face à une armée d'environ 7 000 hommes, pour la plupart des paysans.


Déroulement de la bataille

La bataille, racontée en détail par Snorri Sturluson dans sa Heimskringla, dure toute la journée du 29 juillet. À la fin du jour, l'armée d'Olaf est défaite, surpassée en nombre par l'ennemi. Son demi-frère Harald grièvement blessé réussit à s'enfuir. Lui-même, blessé par trois fois, succombe plus tard dans la soirée.

Son corps est ensuite emporté et enterré à Nidaros (aujourd'hui Trondheim). La tradition veut que la cathédrale de Nidaros (dont la construction commença une quarantaine d'années plus tard) ait été bâtie à l'emplacement de sa tombe.

Environ une année plus tard, en août 1031, Olaf II est canonisé et son culte s'étend immédiatement. Il devient le saint patron de la Norvège.


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