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Le siège de Constantinople de 1235

Après la mort de l'empereur Robert de Courtenay en 1228, une nouvelle régence menée par Jean de Brienne est mise en place. Après la désastreuse défaite épirote face aux Bulgares à la bataille de Klokotnica, le despotat d'Épire ne constitue plus une menace pour la survie de l'empire latin. Il en est tout autrement avec l'empire de Nicée qui commence à conquérir des territoires en Grèce. L'empereur Jean III Doukas Vatatzès conclut en outre une alliance avec les Bulgares dont le résultat est en 1235, une campagne menée conjointement contre l'empire latin.


Le siège

En 1235, Angelo Sanudo envoie une escadre navale pour la défense de Constantinople où l'empereur Jean de Brienne est assiégé par les Bulgares et les troupes de Nicée. Néanmoins, le siège est un échec et les troupes doivent se replier à l'automne du fait de l'imminence de l'hiver. Les deux empereurs qui se mettent d'accord pour reprendre le siège l'année d'après avant que les Bulgares ne refusent d'envoyer des troupes. Avec la défaite de Jean de Brienne en 1237, les Bulgares cassent le traité avec Jean III Doukas Vatatzès car Ivan Asen II s'estime capable de pouvoir devenir le régent de l'Empire latin.


Suites

En 1247, les Nicéens encerclent de manière effective Constantinople. Seuls les remparts de la cité les tiennent encore à distance. La bataille de Pélagonia en 1258 marque la fin de la prédominance latine en Grèce. Enfin le 25 juillet 1261, pendant que la plupart des troupes latines se trouvent en campagne, le général Alexis Strategopoulos trouve une porte non gardée pour entrer dans la cité, restaurant ainsi l'empire byzantin dirigé par Michel VIII Paléologue.

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