Les guerres entre Rome et Véies (485-396 av. J.-C.) sont une série de conflits marqués par le désastre du Crémère lors de la première guerre, la prise de Fidènes pendant la deuxième, et le long siège aboutissant à la chute de Véies sous Camille durant la troisième, consolidant la domination romaine sur l'Étrurie méridionale.
Le sac de Rome par les Gaulois Sénons en 390 av. J.-C., après la défaite de l’Allia, marque un traumatisme durable dans l’histoire romaine, catalysant des réformes militaires et une expansion stratégique. Ce désastre symbolise la fragilité de Rome face à des peuples « barbares » et son ambition de revanche.
La Première Guerre Samnite (343-341) et la Guerre Latine (340-338) marquent les premiers pas de l’expansion romaine. Par des victoires militaires et une politique d’intégration, Rome s’impose comme la puissance dominante en Italie centrale, élargissant sa sphère d’influence et consolidant les bases de son futur empire.
La bataille d’Arretium (284 av. J.-C.) voit les Gaulois Sénons infliger une défaite humiliante aux Romains, tuant le préteur Lucius Caecilius Metellus et détruisant une armée de 13 000 hommes. Cette défaite déclenche une revanche romaine aboutissant à la soumission des Gaulois et des Étrusques.
La bataille du lac Vadimon (283 av. J.-C.) marque une victoire décisive de Rome contre une coalition étrusco-gauloise, entraînant l'anéantissement des Sénons et la pacification progressive de l’Étrurie. Cet affrontement consolide la domination romaine en Italie centrale et prépare l’expansion vers le nord.