La bataille de l’Aisne (57 av. J.-C.) illustre la maîtrise tactique de César, qui, sans engager de combat direct, épuise la coalition belge et force sa dissolution. Cette victoire stratégique consolide la domination romaine en Gaule et renforce la réputation de César comme stratège de génie.
La bataille du Sabis (57 av. J.-C.) voit la défaite écrasante des Nerviens et leurs alliés face aux forces romaines menées par César. Cette victoire décisive consolide le contrôle romain sur la Gaule belgique et illustre la supériorité tactique des légions romaines face à une résistance gauloise courageuse mais désorganisée.
La bataille d’Octodure (57 av. J.-C.) oppose la XIIe légion romaine aux Véragres et Sédunes, dans une vallée alpine stratégique. Bien que victorieuse, l’armée romaine se retire après l’affrontement, marquant une victoire mitigée sur le plan stratégique. Cet épisode révèle les défis de la domination romaine dans les régions montagneuses de la Gaule.
La guerre des Vénètes (56 av. J.-C.) oppose la flotte et les armées de César à une coalition armoricaine dirigée par les Vénètes. Après des mois de campagnes infructueuses, les Romains remportent une victoire décisive lors d’une bataille navale dans la baie de Quiberon. La répression qui s’ensuit brise définitivement la puissance vénète et renforce le contrôle romain en Armorique.
Le siège d’Avaricum (52 av. J.-C.) illustre la ténacité des légions romaines face à une résistance acharnée. La prise de la ville, suivie d’un massacre de sa population, marque une victoire tactique majeure pour César mais alimente la haine et la résistance des Gaulois, renforçant l’intensité du conflit.
La bataille d’Aduatuca (54 av. J.-C.) est une défaite humiliante pour les Romains, marquée par l’anéantissement d’une légion entière dans une embuscade tendue par Ambiorix, chef des Éburons. Cette victoire gauloise provoque une propagation de la révolte, mais César rétablit rapidement la situation par des représailles brutales.
La bataille de Lutèce (52 av. J.-C.) oppose les forces romaines dirigées par Labiénus à une coalition gauloise menée par Camulogène. Grâce à une ruse stratégique et à une discipline exemplaire, les Romains infligent une défaite décisive aux Gaulois. Cette victoire consolide le contrôle romain sur Lutèce et marque une étape cruciale dans la campagne contre Vercingétorix.
La bataille de Gergovie (52 av. J.-C.) est l’une des rares défaites de César lors de la guerre des Gaules. Face à une défense acharnée de Vercingétorix, César échoue à prendre l’oppidum, subit de lourdes pertes et voit ses alliances en Gaule s’effriter. Cette victoire gauloise renforce la position de Vercingétorix, mais la guerre reste loin d’être terminée.
La bataille d’Alésia (52 av. J.-C.) est une victoire décisive pour Jules César, marquant la soumission de la Gaule à Rome. Grâce à des fortifications ingénieuses et une coordination exemplaire, les Romains repoussent à la fois les assiégés et une immense armée de secours. La reddition de Vercingétorix met fin à la rébellion gauloise et scelle la conquête romaine.
Le siège d’Uxellodunum (51 av. J.-C.) est la dernière grande bataille de la guerre des Gaules. Après un encerclement stratégique et une privation d’eau orchestrée par César, les rebelles gaulois sont contraints de se rendre. La répression brutale qui suit met un terme aux révoltes gauloises, consolidant définitivement la domination romaine sur la région.