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Les peuples de  la péninsule  italienne

Les Osques, les Ombriens, les Sabins, les Tyrrhéniens, les Sicules, les Vénètes, et les Oenotriens sont parmi les populations les plus anciennement installées en Italie dont les noms soient connus. Un autre peuple, sans doute apparenté aux Ibères, occupa, au Nord des Tyrrhéniens, la partie occidentale du Nord de l’Italie, qui reçut d’eux le nom de Ligurie. L’Italie reçut également très tôt, vers le XIe siècle av. J.-C., des Hellènes venant de la péninsule grecque et qui occupèrent le sud de l’Italie (Grande-Grèce) et la Sicile, puis l’émigrations de conquérants celtes, les Cimbres. Peu après, les Étrusques ou Rasena, qu’on fait descendre parfois des monts de la Rhétie, fusionnèrent avec les Tyrrhéniens, et formèrent un État fédératif, le plus puissant de l’Italie. La contrée précédemment habitée par les Tyrrhéniens prit alors le nom d’Etrurie. Cette confédération des Étrusques fonda deux colonies : l’une au Nord, sur les bords du Pô, et l’autre au Sud, dans la Campanie. Une nouvelle émigration celte, composée de Gaulois Senones et d’autres Celtes, compagnons de Bellovèse, pénétra en Italie, environ 600 ans av. J. C., et y conquit, dans l’Italie septentrionale, que l’on appellera plus tard la Gaule Cisalpine.

Le Latium, contrée de l’Italie centrale qui a joué le principal rôle dans l’histoire des peuples italiens, était habité par les Latins, peuple issu du mélange de populations aborigènes, lorsque, si l’on en croit les historiens romains, une colonie de la ville d’Albe la Longue, capitale de la confédération latine, fonda la ville de Rome, sur une colline près du Tibre, l’an 753av. J. C (plutôt vers 600, pense-t-on aujourd’hui). La nouvelle ville, gouvernée par des rois, de l’an 753 à l’an 509, devint le centre de la confédération latine, et s’appropria plusieurs institutions des Latins et des Sabins, et une partie de la civilisation des Étrusques. Rome eut ensuite à lutter contre les Gaulois au Nord, et les Samnites au Sud, devenus, avec les Romains, les plus fortes nations de la péninsule. Mais de 391 à 350 av. J.-C., les Gaulois épuisent inutilement leurs forces. De 343 à 267, Rome soumet non seulement les Samnites, mais toute l’Italie du centre et du sud. L’Italie du Nord fut subjuguée pareillement de 221 à 173, sauf quelques districts, et forma une province romaine. L’histoire de l’Italie entière se confond dès lors avec celle de Rome, dont elle suit les destinées jusqu’à la chute de l’empire d’Occident, en l’an 476 de notre ère, quand Odoacre, un Germain au service de Rome, mit fin à l’Empire. 

 

LES LIGURES


Les Ligures - ou Ligues - sont un peuple proto-historique (=dont nous connaissons l’existence par les Grecs) qui occupaient un territoire allant de l’Italie du Nord (Ligurie) jusqu’en Espagne méditerranéenne (l’Ebre) et peut-être jusqu’en Europe atlantique (Loire viendrait de Liger, c’est à dire Ligure). Ils seraient les premiers indo-européens, et auraient colonisé le Sud-Ouest entre -1800 et -600 (soit durant plus de 1000 ans) avant d’être détrônés à leur tour par les Celtes. 

Pour apport et ingéniosité, Ils ont inventé la charpente. Présents de la Corse à l’Angleterre, ils restent d’eux quelques traces. Les Ligures premiers habitants ou première souche de civilisation, nous touchons là une approche anthropologique. Où le peu de renseignements qu’ils nous restent en font les premiers fondements de culture européenne, à la fois pré-urbaine et marchande (hors bassin méditerranéen). De plus, ils sont très universels en raison de leurs cultes animistes ou ce que le monde chrétien désignera sous le terme de païens. C’est le chaînon manquant datant des époques où le cuivre, l’étain, et le bronze engageront des processus d’échanges et d’expansions.  

Hésiode (début du VIe siècle av. J.-C.), dans ses Catalogues, les cite comme un des trois grands peuples barbares contrôlant l’extrémité occidentale du monde connu, aux côtés des Éthiopiens et des Scythes. Avenius, dans sa traduction en latin d’un vieux récit de voyage probablement marseillais qu’on peut dater de la fin du VIe siècle av. J.-C., indique que les Ligures se seraient jadis étendu jusqu’à la mer du Nord, avant d’être repoussé par les Celtes jusqu’aux Alpes. Au début du Ve siècle av. J.-C., Hécatée de Milet dans son Europe présente Marseille comme une ville de Ligystique. Aristote situe toujours dans ses Météorologiques la perte du Rhône, près de Bellegarde-sur-Valserine, en Ligurie. Selon Hérodote, les Ligures bordaient la Méditerranée occidentale. 

- 1800 : L’empire des Ligures est composé des habitants primitifs de l’Europe occidentale, ou d’une tribu indo-européenne venant des plaines d’Asie Centrale. Les ligures ne seraient pas rester en Russie avec les autres tribus vers 4000 av. JC, qui elles peupleront plus tardivement l’Europe sous le nom des Celtes ou des Galates. 

- 1200 à - 1000 :Fin de l’empire des Ligures, ils sont chassés d’Italie vers - 1200 par les Italiotes (Indo-Européens) ; de Corse vers - 1100 par les Korsi, goupe étrusque (dit Thraco-Illyriens faisant partie des “ Peuples de la mer “) ; et vers - 1000 d’Allemagne par les Celtes. 

-800 : ils sont chassés de Gaule par les Celtes, et par les Phocéens de Marseille et de la Provence. 

Leur culture a définitivement disparu quand ils ont été intégrés à l’Empire romain sous Auguste. 

LES VÉNÈTES

Les Vénètes sont deux peuples antiques homonymes.L’un est un des peuples gaulois. Il résidait dans le Morbihan actuel et donna son nom à la ville de Vannes. L’autre vivait en Vénétie et donna son nom à Venise. Il parlait une langue italique, le vénète, qui a évolué pour donner lieu au dialecte vénitien de l’italien, le veneziano. 

Bien qu’ils soient fréquemment considérés comme étant de même origine, il semblerait que tout argument, en faveur de cette théorie, fondé sur les ressemblances linguistiques présentes entre autres dans l’onomastique [1] puisse toujours être contré par l’explication de ces ressemblances grâce aux liens de parenté étroits qui existent entre les langues italiques et les langues celtiques. 

Les données linguistiques ne permettent donc de trancher en faveur d’aucune de ces deux hypothèses. Un fait semble tout de même acquis, étant tous les deux des peuples indo-européens il y a tout de même un lien de parenté même s’il est fort lointain. 

En Italie, A l’Est de l’Adige, les Vénètes occupaient depuis un temps immémorial le pays où vivent encore leurs descendants. Ils paraissent avoir refoulé dans la montagne les Euganéens, desquels nous ne savons d’ailleurs absolument rien. Nous ne sommes guère mieux renseignés sur les Vénètes qu’on a rapprochés tour à tour de leurs homonymes gaulois, des Vendes slaves des bords de la Baltique, des Hénètes de Paphlagonie. Il paraît vraisemblable qu’ils se rapprochaient plutôt des Illyriens. Ils avaient apparemment une civilisation moins fruste que celle des Celtes contre lesquels ils guerroyaient sans cesse; ils combattaient aussi au Nord les Carnes, qui peuplaient les Alpes dites aujourd’hui Carniques, et à l’Est les Istriens et Liburnes, deux populations illyriennes. Alliés à Rome contre leurs ennemis les Gaulois, ils acceptèrent son hégémonie sans résistance et ne se rebellèrent jamais. Leur capitale était, dit-on, Patavium (Padoue), la plus belle de leurs cinquante villes. 

Les Vénètes (Latin:Veneti, Grec ancien: Enetoi) d’Italie vivaient en Vénétie et étaient des éleveurs de chevaux réputés. Ils auraient repoussé dans les montagnes les Euganéens. Ils combattaient sans cesse leurs voisins les Celtes, les Carnes, les Istriens et les Liburnes. Ils sont signalés comme alliés des Romains au IIIe siècle av. J.-C.. Ils fournissent alors des auxiliaires à l’armée romaine durant la Deuxième Guerre punique. Ils ont ensuite probablement dû se réfugier dans les îles de la lagune de Venise devant l’arrivée d’envahisseurs. Pour combattre les Gaulois, ils se sont alliés à Rome et ont ensuite accepté facilement son hégémonie. Ils sont encore signalés dans les îles de l’Adriatique sous Marc Aurèle (IIe siècle). On connaît leur langue, le vénète, grâce à quelques centaines d’inscriptions.  

LES OSQUES

Les Osques, (latin:Osci ou Opsci) peuple de l’Italie ancienne, ont occupé la partie méridionale de la péninsule. Etablis en Campanie vers la fin du Ve siècle av. J.-C., ils adoptent l’alphabet étrusque et sont subjugués par les Samnites. Ils seront avec eux, incorporés à la République romaine après la bataille de Bataille de Sentinum. Leur nom d’Opsci vient du nom de la déesse de la fertilité Ops. 

L’osque est une langue indo-européenne du groupe italique aujourd’hui disparue et cousine lointaine du latin avec lequel elle partage une structure grammaticale commune. La zone d’implantation de la langue osque correspond à toute la partie sud de l’Italie à l’exclusion des régions actuelles des Pouilles et de la Calabre, et remonte sur la côte adriatique jusqu’aux Abruzzes. 

On pense que le peuplement de la péninsule italienne par les Indo-européens s’est fait en deux vagues : une première au IIe millénaire avant J-C (les Italiotes, qui fondent entre autres la civilisation des Terramares ou terramaricole) et une seconde vague vers -1000 (civilisation dite villanovienne). La première vague correspondrait linguistiquement au sous-groupe de langues italiques latin-falisque-Sicule, la seconde au groupe osque-ombrien, ce qui explique les écarts constatés entre l’osque et le latin. 

On possède peu d’informations concernant la formation de l’osque, mais l’on suppose que cette langue n’a plus été parlée après le Ier siècle av. J.-C. Du moins n’en trouve-t-on plus de trace, le latin dominant alors toute l’Italie. Les premières traces écrites de la langue osque remontent au IVe siècle av. J.-C. 

Sur le plan du vocabulaire, si certains mots sont aisément identifiables à partir du latin (par exemple, citoyen : cevs en osque se dit civis en latin), de nombreux mots sont propres à l’osque et probablement issus d’un substrat non indo-européen (ex, temple : caila en osque, templum en latin). 

Comparativement aux autres langues italiques, de nombreux textes en osque nous sont parvenus dont le fameux Cippus Abellanus. Les Osques utilisaient un alphabet inspiré de l’étrusque, lui-même inspiré de l’alphabet grec. 

La langue osque est sans doute la langue italique la mieux connue après le latin du fait de la domination tardive de Rome sur cette région.  

LES OMBRIENS

Les Ombriens sont un peuple antique d’Italie. À l’époque historique, on les situe entre le Haut-Tibre et les Apennins. On peut cependant penser que leur extension était auparavant beaucoup plus grande : jusqu’à la mer Tyrrhénienne à l’Ouest et jusqu’à l’Adriatique à l’Est. Ils auraient ensuite reculé devant les peuples sabelliques et ensuite celtiques d’une part et devant les Étrusques d’autre part. Hérodote (Ve siècle av. J.-C.) explique en effet que les Étrusques se sont installés « en Ombrie ». 

Les Ombriens s’étendaient au Nord des Osques et des Sabelliens. Les peuples que nous avons énumérés jusqu’ici ne formèrent jamais de système politique compact; au contraire, il semble bien que les Ombriens aient constitué une nation homogène à laquelle appartint à une époque reculée la domination de l’Italie centrale et même septentrionale. 

Ils partageaient celle-ci avec les Ligures. Ils furent refoulés par les Étrusques ou Rasenas; ceux-ci leur enlevèrent le bassin du Pô, puis les plaines ondulées de la Toscane où l’Ombrone conserve le nom des anciens maîtres du pays. Les Ombriens ne se maintinrent que dans la montagne, dans le bassin du Tibre, région qui conserve encore leur nom, autour de Sarsina, Camerinum, Iguvium, Nuceria, Spoletium, Tuder, Narnia, etc. Ils avaient d’abord vécu dans des villages ouverts, de sorte qu’à leur défaite par les Étrusques, ils perdirent d’un coup 300 villes; mais ensuite ils fortifièrent leurs bourgs montagneux. 

Ils entrèrent d’ailleurs dans l’orbite des Étrusques, les suivant en Campanie et s’associant à leurs luttes contre les Gaulois et contre Rome. La pression qui les rejeta vers le Sud fut évidemment la cause du mouvement général des populations sabelliennes; les Ombriens allèrent jusqu’au mont Gargano; mais surtout ils durent fournir de nombreux contingents aux peuples issus des Sabins; ces émigrations contribuèrent à les affaiblir. Ils restèrent divisés en tribus nombreuses; Pline en compte 47 de son temps. 

A l’époque historique, ils furent encore amoindris par l’invasion gauloise qui leur enleva la bande côtière entre le Rubicon et l’Ésino (Aesis). 

Ils ont été battus et soumis par les Romains en -295 suite à la bataille de Sentinum. 

Leur langue, l’ombrien, nous est connue grâce à la découverte de sept tables de bronze à Gubbio en 1444, qui décrivent des rites lustratoires et apotropaïques. Il s’agit d’une langue indo-européenne, du groupe osco-ombrien. 

LES SABINS

Les Sabins (en latin Sabini) sont un peuple d’Italie établi au nord-est de Rome à l’époque archaïque, au sud des Ombriens. De nombreuses guerres entre Sabins et Romains, qui se terminent en 449 av. J.-C. par une grande victoire romaine. En 290 av. J.-C., M. Curtius Dentatus soumet définitivement les Sabins et conquiert leur territoire ; ils sont absorbés dans l’État romain, et gratifiés en 268 de la citoyenneté romaine pleine et entière. 

Les Sabelliens représentent la fraction la plus belliqueuse des Italiotes : celle qui s’agrandit aux dépens des autres dans la période précédant la conquête romaine. On s’accorde à dire que le peuple primitif, duquel dériveraient les autres, serait celui des Sabins. 

Ceux-ci occupaient la région la plus haute de l’Apennin, la vallée de l’Aterno entre le Gran Sasso et le Velino, et celle du Nar (Nera); leur centre était, dans la haute plaine d’Amiternum (Aquila), la ville de Testrina. La grande extension que prirent les tribus issues des Sabins s’explique par la coutume du « printemps sacré ». Dans les calamités, pour s’assurer la protection des dieux, on leur vouait tous les êtres à naître dans le printemps suivant : le bétail était sacrifié; les hommes arrivés à leur majorité s’expatriaient, comme un essaim d’abeilles. 

Ces émigrants fondaient une nouvelle peuplade. Ainsi se seraient constituées celles des Picentins sur le versant adriatique entre l’Esino et le Toraino; des Vestins sur les pentes du Gran Sasso; des Marruccins au Sud de la Pescara; des Palignes autour du mont Majella; des Marses dans le bassin du lac Fucin. Ils formaient avec les Sabins le groupe sabellien septentrional. Au Sud de celui-ci s’étaient épanchés sur l’Apennin méridional d’autres peuples de même famille : les vaillants Samnites, confédération de quatre tribus : Caracéniens sur le haut Sangro (Sagrus); Pentriens entre les monts Matese et Montauro; Caudiniens dans la région de Bénévent; Hirpins aux sources du Calore. A l’Est du Samniurn, les Frentans, le long de l’Adriatique, entre le Sangro et Fortore; au Sud, les Lucaniens, par delà le Silarus (Sele), complètent le groupe sabellien méridional. 

Sa grande période d’extension fut le Ve et le IVe siècle, lorsque les Samnites conquirent la Campanie, et les Lucaniens le pays entre le Silarus et le golfe de Tarente, auquel leur nom est resté durant toute l’Antiquité.  

Sabins Vs Romains - Le Louvre 

LES TYRRHÉNIENS

Les Tyrrhéniens sont une tribu faisant partie des « Peuples de la Mer » qui, par extension et par amalgame avec la population néolithique villanovienne donnera le nom « étrusque » qui caractérisera ce peuple dont la civilisation est connue sous ce nom en Italie centrale. « Tyrrhènes », par contre, désigne par convention un peuple de culture épicardiale (entre 4500 et 3500 av. J.-C.) stationné en Italie occidentale. On trouve également « tyrsènes » pour désigner ceux qui, à la même époque, s’installent en Andalousie. 

LES ŒNOTRIENS

Les Œnotriens furent un peuple de l’Italie antique qui occupèrent le territoire qui correspond aux actuelles régions de la Basilicate et Calabre ainsi que le Cilento (province de Salerne) vers le XVIme siècle a.c. Selon Denys d’Halicarnasse et autres historiens grecs ils seraient originaires du Peloponnèse et de la même ethnie des Arcadiens, premiers habitants de la Grèce continentale de stirpe hellène. Les Œnotriens chassèrent d’abord les Sicules avant d’être chassès ou assimilés à leur tour par les Lucaniens d’origin samnitique au Vme siècle. Les Œnotriens avaient aussi la réputation de grands cultivateurs de vigne dont l’origine du enologie. 

LES PICÈNIENS

Les picèniens forment un peuple italique vivant dans le Picenium du IXe siècle av. J.-C. au IIIe siècle av. J.-C.. L’art de la guerre tient une place prépondérante dans la société picénienne. Il semble qu’il y ait eu une activité mercenaire importante. Pour preuves, les fouilles archéologiques ont révélé le présence de nombreuses armes variées. 

LES MESSAPES

Les Messapes étaient les habitants de la partie méridionale de l’Iapigia (Pouilles), distincts des Peucètes (région de Bari) et des Daunes (Foggia), également appelés Salentins. 

On ne connaît pas bien l’origine de leur nom. L’hypothèse qu’il signifie le peuple entre deux mers (ap est une version du mot eau) a été avancée. 

Virgile et Hérodote en parlent comme d’origine grecque (crétoise) mais certains historiens les classent parmi les peuples illyriens, arrivées au travers du canal d’Otrante vers l’an mille avant J.-C. 

LES SAMNITES

Les Samnites sont des tribus sabelliennes établies dans le Samnium (région montagneuse d’Italie centrale) du VIIe siècle av. J.-C. à la fin du IIIe siècle av. J.-C.. 

La première mention écrite des Samnites remonte à 354 av. J.-C., dans un traité conclu avec les Romains. 

Ce peuple parle une langue apparentée à l’osque. Les Samnites étaient d’au moins quatre tribus : 

Les Pentriens, la tribu la plus importante, avec pour capitale Bovaiamom[1]

Les Caracéniens, sur le haut Sangro (Sagrus) avec pour principale cité Cluviae et Juvanum

Les Caudiniens, principales cités Caudium

Les Hirpins (Osque:loup), aux sources du Calore avec pour principale cité Beneventum

Puis plus tard ces tribus seront rejointes par : Les Frentans, le long de l’Adriatique, entre le Sangro et Fortore, avec pour principale cité Larinum 

Les Samnites sont installés dans le Samnium depuis -800. Les Samnites sont restés cantonnés à leur zone ancestrale, même s’ils ont brièvement contrôlés les deux côtes de la péninsule. 

Après les guerres latines qui ont vu Rome prendre le pouvoir du Latium, les Samnites s’opposent à la conquête romaine du centre de l’Italie. C’est le début des guerres samnites, qui sont rapportées principalement par Tite-Live : 

- Première guerre samnite (343 av. J.-C.-341 av. J.-C.), provoquée par une alliance entre Rome et Capoue. Les Samnites assiègent Capoue mais échouent. La guerre est remportée par les Romains, mais sans grand avantage pour eux. 

- Deuxième guerre samnite (327 av. J.-C.-302 av. J.-C.). Les Romains tentent d’encercler les Samnites, mais sont eux-mêmes pris au piège aux Fourches Caudines et doivent se rendre. Ils reprennent le combat en -316 mais sont de nouveau défaits. 

- Troisième guerre samnite (299 av. J.-C.-290 av. J.-C.). Les Samnites s’allient avec les Étrusques et des tribus gauloises mais sont vaincus à la bataille de Sentinum en 295 av. J.-C.. Les Samnites sont définitivement vaincus par Rome, et le Samnium (pays des Samnites) est soumis. 

L’irrédentisme samnite persista, et les Samnites s’allièrent avec les adversaires de Rome présents en Italie, Pyrrhus en 280 av. J.C., et Hannibal Barca lors de la deuxième guerre punique. 

Les Samnites furent parmi les premiers peuples à se révolter lors de la Guerre sociale. En 82 av. J.-C., à l’issue de la bataille de la porte Colline, Sylla massacre la plupart des guerriers et disperse le reste de la population samnite.  

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