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La bataille d'Orléans 463

En 461, l'empereur romain Majorien est assassiné par Ricimer, un magister militum d'origine germanique qui souhaitait un plus grand contrôle sur l'Empire romain d'Occident. À la suite de cet événement, Ricimer proclama à sa place un empereur qu'il espérait plus contrôlable, Libius Severus, décision qui s'est retournée contre lui puisque celui-ci n'a pas été reconnu par quelques provinces ou par la moitié orientale de l'Empire. Pendant ce temps, à la suite de l'assassinat de Majorien, le général gallo-romain Ægidius a proclamé la sécession de la Gaule du Nord en 461. Il est soutenu par le roi franc Childéric Ier.


La bataille

Ægidius, déchu de son titre de magister militum par Ricimer, menaçait de marcher sur la péninsule italienne avec sa puissante armée. Les Wisigoths, qui voyaient peut-être là l'occasion d'étendre leur royaume au-delà de la Loire, qui représentait la frontière de leur empire, et encouragés par Ricimer à attaquer les Gallo-romains du Nord pour détourner leur attention de l'Italie, ont mobilisé leur armée. Ægidius riposta avec ses propres forces et les deux armées se rencontrèrent à Orléans en 463.

Le conflit se termina en une coûteuse défaite de l'armée des Wisigoths, qui fut mise en déroute, et la mort de leur commandant Frédéric.


Conséquences

Cette défaite arrêta pendant un temps les ambitions des Wisigoths dans cette région septentrionale, menacée également par les Saxons de Odoacre (Eadwacer) et gardée par le comte Paul et par les Bretons, jusqu'à la bataille de Déols de 470-471 où l'invasion romano-bretonne de Riothamus fut mise en échec par les Wisigoths.

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