La culture de Guadone - 5 700 à 4 500 av. J.C.
La culture de Guadone correspond à la seconde culture néolithique du sud de l'Italie. Elle tient son nom du site de Guadone dans la banlieue de San Severo dans le nord des Pouilles. Comme beaucoup de "cultures" de la fin de la Préhistoire, elle est définie uniquement par la forme et les décors des poteries. Certains chercheurs préfèrent même la désigner comme un "faciès" plutôt que comme une "culture" car dans les sites où la céramique de ce style apparaît, elle voisine très souvent avec des céramiques d'autres styles.
Elle apparaît donc avant la fin de la culture de la céramique imprimée dont elle est probablement issue. Elle est attestée dans la majeure partie de l'Italie du sud, notamment dans le Tavoliere, plaine alors très fertile. On la retrouve jusqu'en Campanie. Elle est ponctuellement attestée jusque dans les régions orientales de la mer Adriatique.
Les communautés préhistoriques vivent essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. La chasse a un rôle marginal. Les chèvres et les moutons sont les espèces domestiques les plus fréquentes. Les bovins et les porcs sont attestés. Le chien est présent mais est marginal. Les céréales cultivées sont assez variées : on retrouve de l'orge, du blé, du froment. Plusieurs légumineuses sont cultivées, notamment les lentilles et les fèves. Au-delà de ces activités de subsistance, des activités artisanales sont attestées par exemple pour la réalisation de l'outillage en roche taillée ou de la céramique.
Les villages sont fondés d'abord en fonction de la disponibilité des terres agricoles. À partir de cette période, le peuplement du Tavoliere et de la région de Matera s'accroît très fortement. Les sites côtiers sont également nombreux. Les villages, d'abord constitués de quelques habitations, grandissent progressivement. Dans le Tavoliere et dans le Materano les villages sont entourés de fossés circulaires qui peuvent atteindre plusieurs mètres de long et de large. De ce fait, ils sont définis comme des "villages fossoyés". À l'intérieur de ces villages, apparaissent également souvent des petits fossés en forme de C qui ceinturent parfois des structures d'habitation ou de stockage. Les grottes sont fréquentées de manière ponctuelle.
La forme et les décors des poteries présentent de fortes analogies avec celles des poteries de la culture de la céramique imprimée. Les décors sont là encore réalisés par impression sur la pâte des vases avant leur cuisson. À la différence de cette dernière, ces décors sont cependant limités à certaines parties du vase et sont organisés en bandes et triangles. Les poteries sont également nettement plus soignées dans leur réalisation, la pâte est plus fine, les surfaces sont polies. Les types de vases sont assez variés. On retrouve des bols, des écuelles et des gobelets. Des rythons ont également été identifiés dans de rares sites. À côté de cette céramique de grande qualité, on trouve une céramique plus grossière.
Les outils en roche taillée sont essentiellement réalisés dans des roches de provenance locale qui sont débitées avec des techniques simples. Au moins dès cette période, des éléments dans d'autres matières premières sont distribués sur des distances importantes, notamment le silex du Gargano et l'obsidienne de Lipari et de Palmarola. Le silex du Gargano, exploité sous forme de mines avec des galeries et des chambres souterraines, est distribué sur une partie de l'Italie du sud. Il est débité sous la forme de lames par pression debout et par pression au levier. L'obsidienne de Palmarola et de Lipari parvient également de manière marginale dans ces sites et est débitée sous forme de petites lamelles par pression.
Les outils en os sont nombreux et assez variés. On retrouve des spatules, des poinçons, des plaques perforées, des petits outils à bord dentelé. Outillage en pierre polie Les haches polies sont attestées dans beaucoup de sites mais demeurent relativement rares. Pratiques funéraires et rituelles De rares sépultures sont connues pour cette culture. Les individus inhumés sont déposés recroquevillés dans des fosses en pleine terre.
La culture Danilo - 4 700 à 3 900 av. J.C.
La culture Danilo était une culture néolithique de la côte dalmate de la Croatie et de certaines parties de la Bosnie , datant de 4 700 à 3 900 avant JC. Le site de fouille se compose d'un grand nombre de fosses et de trous de poteaux dont le matériau associé a été subdivisé typologiquement en cinq phases. Il existe deux styles de poterie associés, peints en noir et larges bandes rouges sur des articles chamois, et incisés sur des articles brunis foncés, appartiennent au néolithique moyen.
Les dessins géométriques suggèrent des connexions avec des produits contemporains en Italie, en particulier Ripoli et Serra D'Alto. Il y avait aussi une industrie de la longue lame et de la pierre à pointe enchevêtrée étroitement liée à la pêche.
Animal néolithique Riton - Culture Danilo. Récipient de culture en céramique (Riton) qui a été utilisé dans la culture Danilo. Elle a été prise au musée archéologique de Zadar.
La culture Vinča - 5 700 à 4 500 av. J.C.
La culture Vinča, également connue sous le nom de culture Turdaș ou culture Turdaș-Vinča, était une culture archéologique néolithique dans le sud-est de l'Europe, dans la Serbie actuelle, et dans de plus petites parties de la Bulgarie, de la Macédoine et de la Roumanie (en particulier la Transylvanie), datée du période 5700–4500 av. J.C.
Nommé pour son site type, Vinča-Belo Brdo, une grande colonie tell découverte par l'archéologue serbe Miloje Vasić en 1908, il représente les vestiges matériels d'une société préhistorique qui se distingue principalement par son mode de peuplement et son comportement rituel.
La technologie agricole introduite pour la première fois dans la région au cours du premier néolithique tempéré a été développée par la culture Vinča, alimentant un boom démographique et produisant certaines des plus grandes colonies d'Europe préhistorique. Ces colonies ont maintenu un haut degré d'uniformité culturelle grâce à l'échange à longue distance d'objets rituels, mais n'étaient probablement pas politiquement unifiées. Différents styles de figurines zoomorphes et anthropomorphes sont les caractéristiques de la culture, tout comme les symboles Vinča, que certains supposent être la première forme de proto-écriture. Bien qu'elle ne soit pas classiquement considérée comme faisant partie de la Chalcolithique ou de «l'âge du cuivre», la culture Vinča fournit le premier exemple connu de métallurgie du cuivre.
Figurine assise en argile (- 4500 à - 4000 av. J.-C.) de Vinča-Belo brdo, conservée au British Museum. Divinité domestique.
La culture de Khvalynsk -v 4 900 à 3 500 av. J.C.
La culture de Khvalynsk est une culture archéologique énéolithique (âge du cuivre) du Ve millénaire av. J.‑C. Elle a été identifiée à partir du site archéologique à Khvalynsk en Russie (d'où son nom) mais s'étend à toute la région de la Volga moyenne, dans la zone nord-est des steppes pontiques.
Elle a été précédé par la culture de l'Énéolithique précoce Samara, dont elle est issue, et succédée par la culture de l'Énéolithique tardif, Yamna précoce, dans lequel elle s'est développée.
La culture de Khvalynsk est importante de par l'apparition de nombreuses "innovations" dans cette zone steppique : apparition des premiers objets en cuivre, de reste de moutons, chèvres et bovins. Tout comme la culture de Samara qui la précède, la culture de Khvalynsk est aussi caractérisée par la présence de poteries et de reste de chevaux, bien qu'aucune trace d'agriculture ou de domestication du cheval n'est pu être établi (les poteries servaient probablement au stockage de nourriture animale).
Elle a été aussi rapprochée de la culture de Seredniï Stih, notamment par la présence du cheval et les rites funéraires. Les tombes sont plates, parfois recouvertes de pierre ; cette culture n'édifiait pas de kourganes.
La culture de Volosovo - 4 000 à 2 000 av. J.C.
La culture Volosovo est une culture archéologique qui a suivi la culture de poterie néolithique marquée par la fosse (Balakhna). L'assemblage archéologique identifié avec cette culture est lié aux découvertes du bassin moyen de la Volga et de Kama .
La culture Volosovo a émergé entre le troisième et le quatrième millénaire avant JC et a duré jusqu'au deuxième millénaire avant JC. Les gens de la culture Volosovo ont été décrits comme des butineurs forestiers. Comme d'autres groupes d'origine forestière tels que le Garin-Bor et d'autres cultures du nord, les Volosovo vivaient dans les steppes forestières de la région de la Volga-Oural, en particulier dans la région de l'actuelle oblast de Samara.
Depuis la découverte de la culture Volosovo, elle a fait l'objet de nombreuses recherches, mais elle reste controversée en raison de certains aspects non résolus, en particulier la chronologie de son histoire, ses attributs culturels, son origine et ses affiliations ethniques.
Le Volosovo a fait la transition hors de l'âge néolithique et a abandonné ses technologies de la pierre et de l'os après avoir appris le travail des métaux au début. Plus tard dans son développement, une forme précoce d'agriculture a émergé avec l'élevage des animaux domestiques. Cependant, la culture a toujours favorisé la recherche de nourriture, la chasse et la pêche.
Il est prouvé que la culture Volosovo a eu des contacts étendus avec d'autres cultures telles que la culture Balanovo, un groupe considéré comme l'aspect métallurgique de l'est de Fatyanovo. Ceci est également démontré par l'existence de céramiques de Fatyanovo dans les sites de Volosovo ainsi que par la découverte de céramiques de Volosovo dans les tombes de Fatyanovo. Les preuves ont montré que la phase tardive de Volosovo avait également des contacts étendus avec la population Abashevo , aidant à répandre les économies d'élevage de bétail ainsi que la métallurgie parmi les cultures forestières du nord.
Il y avait aussi des populations de Volosovo qui ont été absorbées dans la culture Abashevo avant 2 500 av. J.C. tandis que d'autres se déplaçaient au nord. On suppose que le peuple Volosovo a maintenu des contacts avec des parents linguistiques qui se sont installés en Finlande et en Carélie russe ainsi qu'avec des locuteurs proto-baltes , qui les ont ensuite absorbés.
La culture de Samara est une culture archéologique qui exista de -5 200 à -4 800 av. J.-C. dans la région du cours moyen de la Volga, au bord de son affluent la rivière Samara. Cette culture a été découverte après des fouilles réalisées en 1973 près du village de Siezjeïé en Russie. La culture de Samara est contemporaine à d'autres cultures préhistoriques de la steppe pontique comme la culture de Khvalynsk ou la culture Repin, et antérieure à celle de Yamna (ou Yamnaya).
Depuis les travaux de M. Gimbutas, ces cultures sont considérées comme proto-indo-européennes. La culture de Samara serait un des précurseur de la culture kourgane. La culture de Samara révèle un mode de vie chasseur-pêcheur-cueilleur sans présence d'agriculture ni d'objet métallique, mais avec présence de poterie et d'élevage.
Les premiers temps de la culture de Samara sont contemporains des débuts de la culture de Khvalynsk. La vallée de la Samara recèle des sites d'autres cultures plus tardives, qualifiées de « cultures de Samara » ou « cultures de la vallée de la Samara. » Certains sites sont toujours en fouille ; mais la « culture de Samara » au singulier est un terme réservé à la culture chalcolithique la plus ancienne de cette région.
La céramique consiste surtout en vases ovoïdes aux bord relevés. Ils n'étaient pas faits pour être posés sur une surface plane, de sorte que l'on soupçonne qu'ils étaient plutôt suspendus dans une résille ou portés dans une sacoche, les bords permettant en effet dans ce cas d'empêcher le récipient de glisser. La décoration est une succession de motifs parallèles : lignes droites, ondulées ou en zigzag, bandes, encoches ou traces de peigne. On saisit mieux la signification de ces motifs en regardant le vase de dessus : il s'agit d'une représentation du soleil et de ses rayons, interprétation confirmée par l'évolution de cette ornementation.
Cette culture se caractérise par l'abondance des restes d'animaux sacrifiés, que l'on retrouve sur la plupart des sites. Il n'y a aucune preuve incontestable de déplacement à cheval, mais on a retrouvé des tombes avec restes de chevaux, les plus vieilles de l'Ancien Monde. Le plus souvent, les sabots et les crânes d'animaux, couverts d'ocre pulvérisé, sont déposés dans un plat posé sur la tombe d'un défunt. Certains ont vu là la preuve des premiers sacrifices de chevaux, mais cette interprétation n'est pour l'instant appuyée par aucune preuve ; et si l'on sait que les Indo-Européens sacrifiaient hommes et animaux, d'autres cultures ont connu ces pratiques.
Les tombes sont des puits individuels peu profonds. Le corps est en général aspergé d'une poudre faite d'ocre rouge puis recouvert de terre pour boucher la tombe. Parfois on trouve inhumés ensemble deux ou trois corps. Certaines tombes sont recouvertes d'un cairn ou d'un môle de terre, où l'on peut voir une lointaine évocation des kourganes. Toutefois, le véritable kourgane est un tumulus beaucoup plus élevé censé permettre au chef défunt de rejoindre les dieux du ciel. Il est donc difficile de cerner la signification de ces premiers tumulus. Les offrandes retrouvées dans les tombes sont des bijoux représentant des chevaux. Les tombes contiennent d'ailleurs une grande quantité d'ossements de chevaux ; on ne peut affirmer positivement que ces chevaux étaient déjà domestiqués ou montés, mais on est certain qu'ils servaient de nourriture.
Certains os plats d'animaux étaient percés ou gravés pour en faire figurines et pendentifs. Les tombes contiennent aussi des dagues de silex et d'os de bonne facture, placées au bras ou à la tête du défunt, et on en a retrouvé une dans la tombe d'un jeune garçon. Les armes dans les tombes d'enfants seront plus fréquentes dans les civilisations postérieures. Parmi les autres armes retrouvées, on compte des pointes de lance en os et des pointes de flèche en silex.
Les populations locales de la culture de Samara pratiquent l'élevage de bétail bovin sans agriculture. La chasse semble jouer un rôle secondaire et la pêche est peu développée. Le bœuf est le principal aliment du régime alimentaire de la population pendant la période énéolithique. Par la suite pendant la phase de la culture Repin, le rôle de l'élevage ovin a été accru et la consommation de viande ovine a prévalu par rapport à la période énéolithique. Cela semble fournir la preuve de la transition vers une forme nomade d'élevage.
Possible foyer d'origine des Indo-européens
L'archéologue lituano-américaine Marija Gimbutas (1921-1994) a considéré la culture de Samara comme le « foyer » des premiers Indo-européens. Selon elle, la région du cours moyen de la Volga serait l'Urheimat (lieu d'origine) des langues indo-européennes. Génétique Selon les études génétiques, les populations de la culture de Samara et les individus des steppes de l'Âge du cuivre directement au nord du Caucase n'ont initialement pas reçu de flux du gène des fermiers d'Anatolie (généralement liés au processus de néolithisation en Europe). Au lieu de cela, le profil d'ascendance chalcolithique des steppes montre un mélange homogène d'ascendance de chasseurs-cueilleurs est-européens (EHG) et de chasseurs-cueilleurs caucasiens (CHG), suggérant une frontière culturelle et génétique efficace entre les populations chalcolithiques contemporaines, notamment des steppes et du Caucase.
La culture Dniepr-Donets est une culture archéologique du Mésolithique qui s'est développée au Ve millénaire av. J.‑C. dans la zone située au nord de la mer Noire / mer d'Azov, entre le Dniepr et le Donets, dans l'actuelle Ukraine. Il existe des parallèles avec la culture contemporaine de Samara. La culture Dniepr-Donets a été remplacée par la culture Yamna et par la culture Sredny Stog.
La culture Maykop était une culture archéologique majeure de l'âge du bronze dans la région occidentale du Caucase. Il s'étend le long de la zone de la péninsule de Taman au détroit de Kertch jusqu'à la frontière moderne du Daghestan et vers le sud jusqu'à la rivière Kura. La culture tire son nom d'une sépulture royale trouvée à Maykop kurgan dans la vallée de la rivière Kuban.
Selon des études génétiques sur l'ADN ancien publiées en 2018, la population Maikop venait du sud, probablement de l'ouest de la Géorgie et de l'Abkhazie, et descendait des agriculteurs énéolithiques qui ont colonisé le côté nord du Caucase. Maykop est donc le «candidat archéologique idéal pour les fondateurs de la famille des langues du Caucase du Nord-Ouest».
La culture Swifterbant était une culture archéologique subneolithique aux Pays - Bas , datée entre 5 300 avant JC et 3 400 avant JC. Comme la culture Ertebølle , les colonies étaient concentrées près de l'eau, dans ce cas des ruisseaux, des dunes et des tourbières le long des berges post-glaciaires des rivières comme l' Overijsselse Vecht.
Dans les années 1960 et 1970, des artefacts classés comme "culture Swifterbant" ont été trouvés dans le Flevopolder (maintenant sec) aux Pays-Bas, près des villages de Swifterbant et Dronten. D'autres sites bien connus ont été découverts en Hollande méridionale (Bergschenhoek) et dans la Betuwe (Hardinxveld-Giessendam). Les découvertes les plus anciennes liées à cette culture, datées d'environ 5 600 avant JC, ne peuvent être distinguées de la culture Ertebølle, normalement associée au nord de l'Allemagne et au sud de la Scandinavie. La culture est ancestrale au groupe occidental de la culture agricole Funnelbeaker (4 000-2 700 avant JC), qui s'étendait à travers le nord des Pays-Bas et le nord de l'Allemagne jusqu'à l' Elbe . Les premiers sites datés sont des colonies saisonnières.
Une transition de la culture des chasseurs-cueilleurs à l'élevage de bétail, principalement des vaches et des porcs, s'est produite vers 4 800–4 500 avant JC. La poterie a été attestée à partir de cette période. Dans la région, des indications sur l'existence de la poterie sont présentes avant l'arrivée de la culture de la poterie linéaire dans le quartier. La culture matérielle reflète une évolution locale des communautés mésolithiques, avec une poterie dans un style nordique (Ertebølle) et des relations commerciales avec les communautés culturelles de Rössen tardives du sud , comme en témoigne la présence de vrais tessons de poterie Breitkeile.
La culture Rössen, étant une ramification de la poterie linéaire, est plus ancienne que les découvertes de Swifterbant, et contemporaine aux étapes plus anciennes de cette culture que l'on trouve à Hoge Vaart (Almere) et Hardinxveld. Le contact entre Swifterbant et Rössen s'est exprimé par des pots hybrides Swifterbant primitifs à Anvers (Doel) et des poteries hybrides Rössen Hamburg-Boberg. En général, la poterie Swifterbant ne présente pas la même variété que la poterie Rössen et la poterie Swifterbant avec des influences Rössen est rare. Peut-être que l'idée de cuisiner pourrait être dérivée des voisins agricoles. Cependant, le style technique de fabrication de la poterie est trop différent pour tenir compte de ces influences extérieures.
La colonisation des zones humides, contrairement aux opinions précédentes, était un choix délibéré des communautés préhistoriques, car cela offrait des conditions écologiques attrayantes et une productivité naturelle ou un potentiel agricole élevé. L'économie couvrait un large éventail de ressources pour récolter de la nourriture, régie par une stratégie de diversification plutôt que d'augmenter le volume. En tant que telles, les zones humides offraient, à côté de la chasse et de la pêche, des conditions optimisées pour le bétail et la culture à petite échelle de différentes cultures, chacune ayant ses propres conditions de croissance.
La transformation agraire de la communauté préhistorique était un processus exclusivement indigène, qui ne s'est finalement réalisé qu'à la fin du Néolithique. Ce point de vue a été corroboré par la découverte d'un champ agricole à Swifterbant daté de 4300–4000 av. Les sacrifices d'animaux trouvés dans les tourbières de Drenthe sont attribués à Swifterbant et suggèrent un rôle religieux pour les bovins sauvages et domestiques.
La culture Tisza est une culture archéologique néolithique de la plaine d'Alföld dans la Hongrie moderne , la Roumanie occidentale, la Slovaquie orientale et l'oblast ukrainien de Zakarpattia en Europe centrale. La culture est datée des 5ème et 4ème millénaires avant notre ère. Elle est précédée par la Culture de poterie linéaire et culture Vinča et est suivie par la Culture Tiszapolgár.
Elle existait le long du bassin de la rivière Tysa en Transcarpatie et dans les régions frontalières hongroises et slovaques adjacentes. Il a été étudié dans un premier temps à la fin du XIXe siècle puis dans l'entre-deux-guerres. Les gens de cette culture pratiquaient l'agriculture, l'élevage, la pêche et la chasse. Ils vivaient dans des maisons de surface permanentes (parfois dans des habitations temporaires en semi-fosse) et enterraient leurs morts sur le côté dans une position fléchie dans des tombes peu profondes. Les fouilles sur les sites de culture ont révélé des poteries, des figurines en terre cuite d'humains et de grands inventaires de silex et de pierre, y compris des grattoirs, des haches et des pointes de flèches.
CIRCA 1995: Préhistoire, Hongrie, Néolithique. Culture Tisza. Statuette en terre cuite d'idole à la faucille, 5e millénaire avant J.-C. De Szegvar-Tuzkoves. (Photo par DEA / G.DAGLI ORTI / De Agostini via Getty Images)
La culture Narva était une culture archéologique néolithique européenne trouvée dans l' Estonie, la Lettonie, la Lituanie, l'oblast de Kaliningrad et les parties adjacentes de la Pologne, de la Biélorussie et de la Russie. Successeur de la culture mésolithique Kunda, la culture Narva s'est poursuivie jusqu'au début de l'âge du bronze.
La technologie était celle des chasseurs-cueilleurs. La culture a été nommée d'après la rivière Narva en Estonie. Les peuples de la culture Narva avaient peu accès au silex ; par conséquent, ils ont été contraints de faire le commerce et de conserver leurs ressources en silex. La culture Narva reposait sur des matériaux locaux (os, corne, schiste ). Comme preuve du commerce, les chercheurs ont trouvé des morceaux de silex rose des collines de Valdai et de nombreuses poteries typiques de Narva sur le territoire de la culture Neman alors qu'aucun objet de la culture Neman n'a été trouvé à Narva.
L'utilisation intensive des os et des cornes est l'une des principales caractéristiques de la culture Narva. Les outils en os , suite de la culture Kunda prédécesseur, fournissent la meilleure preuve de la continuité de la culture Narva tout au long de la période néolithique. Les gens ont été enterrés sur le dos avec quelques objets funéraires. La culture Narva a également utilisé et commercialisé de l'ambre ; quelques centaines d'objets ont été trouvés à Juodkrantė. L'un des artefacts les plus célèbres est une canne de cérémonie sculptée en corne comme une tête d' élan femelle trouvée à Šventoji.
Ils étaient principalement des pêcheurs, des chasseurs et des cueilleurs. Ils ont lentement commencé à adopter l'élevage au néolithique moyen. Ils n'étaient pas nomades et ont vécu dans les mêmes colonies pendant de longues périodes, comme en témoignent les poteries abondantes, les middens et les structures construites dans les lacs et les rivières pour aider à la pêche. La poterie partageait des similitudes avec la culture Comb Ceramic, mais avait des caractéristiques spécifiques. L'une des caractéristiques les plus persistantes était le mélange d'argile avec d'autres matières organiques, le plus souvent des coquilles d'escargots écrasées. À partir du milieu du néolithique, la poterie de Narva a été influencée et a finalement disparu dans la culture des articles à cordes.
Pendant longtemps, les archéologues ont cru que les premiers habitants de la région étaient des Finno-ougriens, qui ont été poussés vers le nord par des gens de la culture des articles cordés. En 1931, l'archéologue letton Eduards Šturms a été le premier à noter que les artefacts trouvés près du lac Zebrus en Lettonie étaient différents et appartenaient peut-être à une culture archéologique distincte. Au début des années 1950, des colonies de peuplement sur la rivière Narva ont été fouillées. Lembit Jaanits et Nina Gurina ont regroupé les découvertes avec des artefacts similaires de la région de la Baltique orientale et décrit la culture Narva. Au début, on croyait que la culture Narva se terminait par l'apparition de la culture des articles en fil. Cependant, de nouvelles recherches l'ont prolongé jusqu'à l'âge du bronze.