Les Guerres Macédoniennes (214-148 av. J.-C.) scellent le déclin du royaume de Macédoine face à l’ascension de Rome. Ces conflits témoignent de l’affrontement entre deux systèmes militaires, marquant la fin de l’hégémonie hellénistique et le début de la domination romaine en Méditerranée orientale.
La guerre antiochique marque une étape clé dans la transformation de Rome en une puissance méditerranéenne majeure. La défaite d’Antiochos III met fin aux aspirations des monarchies hellénistiques à rivaliser avec Rome et annonce une période de domination romaine indirecte en Asie Mineure. Ce conflit met également en lumière l’évolution des rapports de force entre les cités grecques, les royaumes hellénistiques et la République romaine, qui impose progressivement sa suprématie militaire et politique.
La bataille de Magnésie (190-189 av. J.-C.) oppose les armées romaines à celles d’Antiochos III, marquant la victoire décisive de Rome et la fin des ambitions séleucides en Asie Mineure. Cette victoire assure l’hégémonie romaine en Méditerranée orientale et redistribue le pouvoir en faveur de Pergame et Rhodes.
Les guerres lusitanienne (-155 à -139) et de Numance (-154 à -133) témoignent de la résistance acharnée des peuples ibériques face à la domination romaine. Ces conflits aboutissent à l’intégration de l’Hispanie dans l’Empire romain et forgent des symboles de courage, tels que Viriathe et Numance.
Les guerres contre les Cimbres et les Teutons mettent Rome face à une nouvelle menace germanique, aboutissant à des défaites humiliantes avant les victoires décisives de Marius. Ces conflits renforcent la nécessité de réformes militaires et marquent le début de l’ascension des généraux romains dans la politique républicaine.