La bataille de Messine (265-264 av. J.-C.) est un affrontement initial entre Rome et Carthage pour le contrôle de la Sicile, marquant le début de la Première guerre punique. Bien que Rome n’ait pas remporté une victoire décisive, l’intervention romaine sauve Messine et établit une présence durable en Sicile, ouvrant un siècle de conflits avec Carthage.
Le siège et la bataille d’Agrigente (262-261 av. J.-C.) marquent un tournant dans la Première guerre punique. Bien que les Romains subissent de nombreuses difficultés, leur victoire consolide leur position en Sicile et les prépare à affronter Carthage sur un théâtre de guerre élargi. La chute d’Agrigente illustre également les faiblesses carthaginoises dans la défense de leurs positions clés.
Bataille des îles Lipari (260 av. J.-C.) : Première confrontation navale entre Rome et Carthage, les Carthaginois tendent une embuscade aux Romains, capturant le consul Scipion et infligeant une humiliation à Rome. Bataille de Mylae (260 av. J.-C.) : Première grande victoire navale de Rome, grâce à l'innovation du corbeau, transformant les abordages en combats d'infanterie et marquant un tournant dans la Première guerre punique.
Sulci (258 av. J.-C.) : Victoire navale romaine en Sardaigne, affaiblissant la domination carthaginoise sur l’île. Tyndaris (257 av. J.-C.) : Une contre-attaque romaine force les Carthaginois à battre en retraite, consolidant le contrôle romain des eaux autour de la Sicile. Cap Ecnome (256 av. J.-C.) : L’une des plus grandes batailles navales de l’histoire, ouvrant la voie au débarquement romain en Afrique.
La guerre des Mercenaires est une révolte organisée par des mercenaires constituant une grande partie de l'armée carthaginoise, à la suite de la Première guerre punique (264-241 av. J.-C.) qui s'est achevée par la défaite de la cité punique. La guerre suit immédiatement la paix conclue avec la République romaine, et dure trois ans et quatre mois (automne 241 – fin 238 av. J.-C.).
La bataille du Tessin (218 av. J.-C.) fut une victoire stratégique d'Hannibal, qui, grâce à sa cavalerie numide, défit les forces romaines dirigées par Publius Cornelius Scipio. Cette défaite entraîna des défections massives des tribus gauloises en faveur des Carthaginois, renforçant leur position en Italie.
La bataille de la Trébie (218 av. J.-C.) voit la défaite écrasante des Romains face à Hannibal, qui exploite brillamment une embuscade et l'épuisement des troupes romaines pour remporter une victoire décisive. Cette victoire renforce sa position en Italie du Nord et lui rallie les tribus gauloises locales.
La bataille de Cannes (216 av. J.-C.) est l'une des plus grandes victoires militaires d'Hannibal, où il a encerclé et annihilé une armée romaine deux fois plus nombreuse grâce à une manœuvre d'encerclement tactique exemplaire. Bien que tactiquement brillante, cette victoire n'a pas permis à Hannibal de remporter la guerre.
La bataille des Grandes Plaines, en -203 av. J.-C., scelle la défaite des forces carthaginoises et précipite le rappel d’Hannibal. En exploitant la désorganisation ennemie, Scipion et Massinissa infligent une défaite stratégique qui affaiblit durablement Carthage et ouvre la voie à la bataille décisive de Zama.
La bataille de Zama (-202 av. J.-C.) est un tournant décisif de la Deuxième Guerre punique. En combinant innovation tactique et discipline, Scipion l’Africain triomphe d’Hannibal, mettant fin à la suprématie de Carthage et établissant Rome comme puissance dominante en Méditerranée occidentale.